MES CHERS COMPATRIOTES ET L’ORTHOGRAPHE

MES CHERS COMPATRIOTES ET L’ORTHOGRAPHE

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Après le Président de la République, Vincent Peillon est le premier à m’avoir envoyé ses vœux. C’est bien aimable de sa part et je lui souhaite moi aussi tout ce qu’il y a de meilleur pour la nouvelle année.

— Cependant, dit la Marquise…

— Cependant quoi ? Vous n’êtes pas d’accord avec ce qu’il a dit ?

— Si, si, justement.

— Justement quoi ?

— Eh bien, comment dire… Il n’est pas très gai.

— On ne demande pas à un homme politique d’amuser les foules.

— Disons les choses autrement : il ne sourit jamais. En fait, il manque un peu de charisme. Il me rappelle mon prof de français de quatrième.

— Pourtant, il regarde son public.

— Non, il regarde l’objectif de la caméra qui le filme. Il ne donne pas l’impression de s’adresser vraiment à nous.

— Peut-être a-t-il simplement oublié la petite formule d’introduction qui attire la sympathie du public.

— En tout cas, j’aimerais qu’il donne son programme en matière de réforme de l’orthographe.

— Est-ce si important pour l’avenir de la République ?

— Oui, très important, mon cher ! En France, l’orthographe est une barrière sociale infranchissable.

— Nous saurons demain ce qu’il propose dans le domaine. Comme il a été ministre de l’Éducation nationale, il a sûrement des idées sur la question.

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